Les réserves à grains et les banques de semences permettent d’améliorer la conservation des céréales comme le maïs et les haricots, base de l’alimentation de cette population. Les réserves à grains constituent un stock collectif pour que ces céréales restent disponibles même pendant les périodes de crise dues aux sécheresses ou aux pluies diluviennes sans inflation des prix. Les banques de semences quant à elles contribuent à la conservation des semences locales et évitent de devoir recourir au circuit commercial pour replanter, protégeant les paysans de l’inflation, de la spéculation des grands semenciers internationaux et garantissant la préservation des espèces indigènes face à la menace de l’invasion des OGM.