
Vos dons au Nicaragua

Chères amies, chers amis,
Merci infiniment pour votre aide précieuse à Nica Beca, le programme de bourses d’études au Nicaragua!
L’année 2020 n’a pas épargné le Nicaragua. La population a dû affronter seule la pandémie, abandonnée par le gouvernement, et deux ouragans destructeurs, entrés par la Côte Caraïbes, qui ont touché jusqu’aux récoltes des montagnes du Nord-Ouest où nous sommes présents.
Grâce à vos dons, 30 étudiants dont 13 étudiantes ont pu poursuivre leurs études supérieures. Neuf d’entre eux ont terminé leur cycle avec succès. Des cours ont été suspendus pendant un certain temps, ou sont passés en visioconférence, mais globalement, la grande majorité des étudiantes et étudiants ont poursuivi leurs études avec de belles notes au final..
Votre soutien nous a permis de maintenir ce programme avec un apport financier total de 10.140 € dont 9.000 € ont été versés grâce à la collaboration entre nos deux asbl, ADI et la Casa Nicaragua qui dû fermer ses portes pratiquement sans réouverture depuis mars 2020.
100% de vos dons ont été directement investis dans le projet Nica Beca.
Nous poursuivrons cette année avec un budget global un peu réduit afin d’être en mesure de garantir notre soutien jusqu’à la fin des études et espérons vivement que continuerez à le soutenir. Vos apports ont un impact indiscutable sur le futur de nombreux jeunes.
Les équipes de la Casa Nicaragua et d’ADI
Merci de verser vos dons sur le compte BE95 0000 3947 5158 de l’asbl ADI – Aide au Développement International, rue Louise Derache 10, 4020 Liège, avec la communication « NICA BECA ». Pour tout don annuel supérieur à 40€ , vous bénéficiez d’une déduction fiscale.

Programme 2021:


Nica Beca, le programme de bourses d’études de la Casa Nicaragua

En cette fin d’année difficile, nous vous remercions chaleureusement pour votre contribution aux bourses pour étudiantes et étudiants au Nicaragua
- Dans le groupe d’Angela, ce sont 7 étudiantes et 5 étudiants des communautés rurales de Cusmapa, Somoto et San Lucas. Axel a obtenu son diplôme de travailleur social. Gladys, d’enseignante en Sciences sociales et Yerson, d’ingénieur forestier.
- Dans le groupe d’Isabel, ce sont étudiantes et 2 étudiantes du secteur d’Unile. César sera diplômé en administration douanière en cette fin d’année et Katerine en Langue et Littérature.
- Dans le groupe de jeunes malvoyants de Sonia à Esteli, ce sont 2 étudiantes et 1 étudiants dont Amilkar qui clôture avec succès ses études en psychologie.
Comme contribution à la communauté en contrepartie de la bourse, les étudiants se sont cette année particulièrement investis dans la reforestation et le renforcement des centres de santé ruraux.
Chaque don a un impact majeur sur la vie et l’avenir de ces jeunes. En 2023, le programme se poursuivra avec le même nombre d’étudiants et un budget annuel d’environ 10.000 €.
La situation politique et économique au Nicaragua est désastreuse. Malgré de nombreuses embûches, nous continuerons d’y mener ce programme de bourses d’études et notre collaboration avec la coopérative d’agriculteurs des montagnes reculées de Cusmapa.
Le nombre de bourses a dû être réduit suite à la crise de la pandémie à laquelle vient s’ajouter l’explosion des prix de l’énergie et autres. La Casa Nicaragua est elle aussi dans une situation financière délicate.
Pour continuer à soutenir NICA BECA, merci de verser vos dons sur le compte BE95 0000 3947 5158 de l’asbl ADI – Aide au Développement International Rue Louise Derache 10 4020 Liège avec la communication NICA BECA.
Vous recevrez une attestatio fiscale de la part d’ADI asbl pour tout versement annuel d’au moins 40€. Pour les dons de moins de 40€, vous pouvez continuer à verser directement sur le compte de Pierreuse & Ailleurs BE96 0682 0783 0005.

Nous vous souhaitons une belle période de fêtes de fin d’année et une très bonne année 2023!



Nica Beca, soutenez le programme de bourses d’études de la Casa Nicaragua!
Nica Beca Programme de bourses d'études de la Casa Nicaragua
Chères amies, chers amis,
Votre aide précieuse, – MERCI infiniment-, permet à une 30aine de jeunes de milieu défavorisé, d’une région très aride, d’un des pays les plus pauvres d’Amérique Centrale, de poursuivre des études supérieures.
Celles-ci en lien avec le développement de leur région, les transforment, les tirent vers le haut, non seulement eux, mais leurs proches.
Elles leur donnent la possibilité de trouver du travail, d’améliorer leur quotidien, elles se répercutent sur la famille qu’ils épaulent à leur tour. Les bourses financent les frais d’inscription, de déplacement, de logement.
Dans ce Nicaragua où nous sommes engagés depuis la révolution sandiniste, mais qui a dérivé gravement vers des politiques autoritaristes et répressives, soutenir la jeunesse engagée peut faire espérer de nouvelles luttes renouant avec l’esprit émancipateur des années 80.
Ces temps de crise politique et surtout sanitaire met à mal l’éducation dans un pays qui, en outre, subit le bouleversement climatique.
Deux ouragans viennent de détruire 60% des récoltes dans la région de Somoto et Cusmapa qui nous concerne, sans parler de la destruction de maisons et villages entiers plus à l’est (Quilali).
Le repos forcé imposé par les mesures Covid à la Casa Nica n’arrange rien : plus de soirées, ni repas ni anniversaires, et donc aucune rentrée d’argent.
Vu ces circonstances votre soutien est d’autant plus précieux. Pour tout don annuel supérieur à 40€ , vous bénéficiez d’un dégrèvement fiscal de 45€ (sur 100 € versés, 45€ vous seront restitués par les contributions). Au bas, quelques nouvelles de chacun.e, reçues des trois coordinatrices sur place.
Pour continuer à nous soutenir, merci donc de verser vos dons sur le compte BE95 0000 3947 5158 de l’asbl ADI – Aide au Développement International, rue Louise Derache 10, 4020 Liège, avec la communication « NICA BECA »*.
SOMOTO/CUSMAPA (14)
ANGELA se réjouit des parcours de celles et ceux qui arrivent au bout de leurs études :
– Abelardo, termine ses études d’agro-écologie et est engagé dans une ferme par l’Inta.
– William, devenu ingénieur agronome, il étudie les changements climatiques pour Ineter.
– Ricardo, doit rentrer sa thèse pour être officiellement dentiste.
– Elvin, est en 3ème infirmerie mais a déjà une proposition de travail à l’hopital de Somoto.
– Yerson, étudiant ingénieur forestier, il a travaillé à l’identification des dommages des ouragans.
– Deylin, a achevé ses études sociales malgré son accident et sa grossesse.
D’autres poursuivent leur cursus qui s’achèvera dans les prochaines années :
– Gissel, Elmer et Axel (fin en 2021), William (fin en 2022), Jose Moises (2023) → Sciences sociales.
– Elsi (2022) → Langues et littérature / Yerson (2022) → Ingénieur forestier
– Elvin (2022) et Maryuri (2024) → Infirmier
Une mention spéciale pour Miguel, brillant débutant en médecine qui termine sa 1ère année avec plus de 90%. et la satisfaction de voir qu’aucun des 14 n’a abandonné les cours (en présentiel ou en ligne).
La bonne nouvelle c’est qu’aucun.e n’a eu le covid. Cependant, les mesures ont aussi eu des conséquences négatives.: il n’y a pas eu de travaux communautaires, contrepartie prestée par les étudiants dans leur village. Les cours en ligne ont entraîné des coûts supplémentaires (internet -téléphone, gel – alcool – savon – désinfectants – masques). Certaines bourses ont eu du retard vu les difficultés de transfert bancaire. Heureusement, Eric Delahaut, sur place, a, par moments, pu dépanner.
UNILE (11)
ISABEL raconte que cette année a été très difficile autant à cause de la pandémie que des difficultés économiques et politiques. Pourtant, dix sur ses onze étudiants ont continué et traversé cette année
complexe, un seul s’est retiré car il avait des difficultés à suivre les cours en ligne. Ont terminé il y a peu :
– Jordan → études commerciales
– Yorgeli et Alba → formation d’enseignantes
– Jamin → licence en langue et littérature.
Les autres sont en bonne voie pour avoir leur diplôme cette année (pour le premier cité) ou la prochaine:
– Alan → agro-écologie / Liliana → langue et littérature / Maricruz → institutrice / Ramiro → ingénieur civil / Jonatan et Alexi → anglais. Et cinq autres encore jusqu’en 2024.
Tou.tes connaissent nos efforts pour continuer cette aide et nous remercient. Ils craignent pour l’an
prochain qui sera une année de conflits électoraux s’ajoutant aux problèmes économiques.
ESTELI (5)
SONIA, nous donne des nouvelles des étudiant-es malvoyant-es. Seuls trois étudiants universitaires ont pu poursuivre leurs études tout au long de l’année :
– Amilkar → excellent élève, termine la troisième année de psychologie.
– Elvis → il ne lui manque qu’un semestre pour être journaliste.
– Kevin → terminera en février ses études d’anglais.
– Doribel et Eliseth → se sont retirées temporairement de leur 3ème année de journalisme (craignant pour les conditions sanitaires) mais elles comptent bien reprendre une fois la situation normalisée.
Nica Beca, soutenez le programme de bourses d’études de la Casa Nicaragua!
Depuis de nombreuses années, la Casa Nica soutient chaque année une 50ne d’étudiantes et d’étudiants au Nicaragua par des bourses d’études mensuelles.
Le Nicaragua reste le second pays le plus pauvre de la région, juste après Haïti. Une meilleure formation des jeunes est un moyen efficace pour lutter contre l’extrême pauvreté. D’ailleurs, l’expérience nous l’a démontré puisque parmi ces boursiers, la plupart ont trouvé un travail rémunéré stable ou amélioré le rendement de leur ferme. Ils et elles sont médecins, vétérinaires, agronomes, enseignants, travailleurs sociaux, comptables, laborantines, …
Sur place, trois coordinatrices sont en charge du suivi quotidien des étudiantes et étudiants.
Angela Centeno, consultante dans diverses ONG, coordonne le groupe le plus important de jeunes originaires des villages de montagne de San José de Cusmapa, des filles et fils de petits agriculteurs impliqués dans la coopérative avec laquelle nous sommes également partenaire, mais pas seulement. Elle accueille également des jeunes de Somoto et des bidonvilles d’Esteli.
Isabel Vasquez, directrice d’école à la retraite, fait le suivi des jeunes d’Unile (3 communautés rurales) dont les parents sont également quasi tous des petits producteurs.
Sonia Meza s’occupe elle avec passion d’un groupe de jeunes malvoyants de la (grande) région d’Esteli.
En fonction des études, les jeunes reçoivent entre 20 et 70$ par mois pour couvrir les frais de déplacements, de logement, de nourriture, de fournitures scolaires, … Dès qu’ils entrent dans le programme, ils signent un contrat par lequel ils s’engagent à remettre mensuellement ou trimestriellement leurs notes aux coordinatrices, à participer aux réunions qu’elles organisent, à s’entraider avec les autres étudiants du groupe et à contribuer ponctuellement à des travaux d’intérêts généraux.
Chaque année, des membres de la Casa Nica se rendent sur place et les rencontres également.
Le budget de ce programme est d’environ 15.000€ par an et 100% des dons sont directement versés aux étudiantes et étudiants.
Soutenez-les! Votre collaboration peut définitivement changer leur vie et celle de leur famille.
Pour la réduction d’impôt (45% du montant versé) des dons de 40€ par an minimum, nous avons un compte-projet à l’asbl ADI – Aide au Développement International (Rue Louise Derache 10 à 4020 Liège)
Iban: BE95 0000 3947 5158 avec la communication « NICA BECA ».
Pour les dons inférieurs à 40€, merci d’utiliser le compte de la Casa Nicaragua – asbl Pierreuse & Ailleurs (rue Pierreuse 23 à 4000 Liège)
Iban: BE96 0682 0783 0005 avec la communication « NICA BECA ».
Pour toutes informations supplémentaires: info@casanica.org ou Odette +32 485 769750 ou Tania +32 497 065114
Les potagers et les poulaillers familiaux
Les potagers et les poulaillers familiaux, principalement gérés par les femmes, permettent d’améliorer l’alimentation familiale de manière quantitative et qualitative ainsi qu’à générer une source de revenus grâce à la vente des surplus. Ce volet est accompagné de formations à des techniques agricoles durables qui préservent et utilisent au maximum les ressources locales en les protégeant, valorisent la participation des femmes dans l’économie familiale et améliore la santé des enfants en particulier. On y utilise un système d’irrigation au goutte à goutte par gravité, des engrais organiques, le contrôle naturel des maladies et des parasites, grâce à des techniques originales comme la culture dans des pneus, le lombricompostage, les plantes répulsives, etc.
Les pharmacies agricoles
Les pharmacies agricoles et vétérinaires mettent à disposition des produits et des technologies adaptées aux problèmes les plus souvent rencontrés dans ces villages. Il s’agit concrètement de plantes répulsives et curatives contre certaines maladies et invasions de parasites pour les cultures, et de médicaments vétérinaires de base comme des vermifuges, des vaccins, des désinfectants et autres. Les responsables de ces petites pharmacies sont formés pour apporter une assistance technique aux producteurs qui viennent y chercher une solution à leur problème
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Les marchés paysans
Les marchés paysans: les potagers produisent en outre des aliments destinés aux familles et aux cantines scolaires, une certaine quantité de surplus qui représente une source de revenus supplémentaires. Pour cela, il faut cependant encore pouvoir les commercialiser. C’est à cet effet qu’ont été créés en collaboration avec les autorités communales, les marchés locaux dans le centre des municipalités de Cusmapa et de Somoto, et que certains chemins d’accès ont été réhabilités. L’UNICAM organise également régulièrement des foires paysannes où les producteurs et les acheteurs potentiels peuvent se rencontrer.
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Sarayaku se lance avec la Casa Nicaragua!
C’est un combat d’Indiens contre des Géants du pétrole: depuis des décennies, le Peuple autochtone Kichwa de Sarayaku se bat contre l’exploitation pétrolière des sous-sols de son territoire. Il lutte pour la préservation de sa forêt, un lieu de vie qui permet la vie, une forêt vivante. Il a déjà remporté plusieurs batailles comme celle face à la Cour interaméricaine des Droits de l’homme qui condamna l’État équatorien et le força à respecter les droits des populations autochtones. Mais les menaces d’exploitation de leur territoire ainsi que des territoires voisins sont toujours bien présentes…
La Casa Nica est depuis 30 ans un lieu où se rencontrent et s’écoutent des activistes du monde entier. Invités par des associations amies telles qu’Identité Amérique indienne, Amnesty international ou Frontière de vie, elle a eu le plaisir d’accueillir plusieurs membres du Peuple Kichwa de Sarayaku, luttant farouchement pour la préservation de leur territoire, de leur culture, de leurs savoirs, de leur vie quotidienne au cœur de la forêt amazonienne.
Des liens se sont tissés et renforcés. Une membre de la Casa a fini par se rendre sur place, tout simplement pour faire connaissance. Une fois puis deux, pour la fête de la Uyantza. C’est là que l’idée a surgi avec l’association des femmes de Sarayaku, Kuriñampi, d’organiser une tournée de femmes en Belgique. Une idée qui est devenue réalité par l’action collective, une « minga » comme on dirait là-bas, de 14 associations wallonnes, fin octobre 2015.
Puis tout s’enclenche très vite… surgit un appel à projets de la Région wallonne dans le cadre de la Solidarité climatique de l’Agence wallonne pour l’Air et le Climat (AwAC), et c’est parti!
Un projet de coopération Sarayaku-Casa Nica-Wallonie, intitulé localement Sumak Allpa, Plan de vie, voit le jour…
Conservation durable du territoire du Peuple Sarayaku, Amazonie équatorienne, et renforcement de ses plans de gestion et d’administration.
Le Peuple Originaire Kichwa de Sarayaku est situé en Équateur, dans la province amazonienne de Pastaza. La superficie totale de son territoire est d’environ 135.000 hectares dont 95% sont recouverts de forêts primaires qui constituent un écosystème riche en biodiversité et en ressources naturelles. Ce type de territoire, qui représente un important puits carbone, joue un rôle central dans la stabilisation du climat de la planète.
Face aux menaces, Sarayaku a lancé des actions de grandes ampleurs pour protéger son territoire et travaille constamment sur des stratégies pour la conservation durable de son territoire et le renforcement de ses plans de gestion et d’administration.
L’un d’elle, la Frontière de Vie, le Sisa Ñambi, est un chemin de fleurs démarré il y a plus de 10 ans. De vastes cercles d’arbres à fleurs géants sont plantés sur tout le pourtour du territoire, soit sur plus de 300 km. En grandissant, ils deviendront visibles du ciel et marqueront la présence des hommes et des femmes immergés dans cette forêt et leur volonté de la préserver.
Los Descendientes del Jaguar d’Eriberto Gualinga
Un autre enjeu important de la lutte de Sarayaku est de faire reconnaître l’autorité et les droits de ses habitants sur l’administration de son territoire selon un concept innovant d’aire protégée: le Kawsak Sacha ou Forêt vivante.
Les priorités du Peuple Sarayaku et de son conseil de gouvernement, le Tayjasaruta, sont toutes liées à la protection du territoire et des droits collectifs des populations autochtones, au renforcement et à la valorisation de la culture, à la protection et à la conservation des ressources naturelles, à la valorisation du modèle d’éducation, de la science et de la médecine traditionnels kichwas. C’est dans cette optique qu’interviennent notre collaboration et notre appui, centrés sur 3 aspects.
Le projet Sumak Allpa Tayjasaruta – Casa Nicaragua
Le Sisa Ñambi et la Kampaña Kaparik
La visibilité du rôle et des droits du Peuple Sarayaku dans l’administration de son territoire: marquer symboliquement les frontières du territoire Sarayaku en concertation avec les communautés qui y vivent et avoisinantes, et en améliorer la visibilité en poursuivant la plantation d’une frontière d’arbres à fleurs.
Il s’agit concrètement de:
- entretenir et de prolonger la démarcation physique de la « Frontière de vie » par la création de nouveaux cercles de plantation;
- promouvoir et informer de ces plans toutes les communautés qui y vivent et celles qui l’avoisinent;
- de renforcer leur adhésion et appropriation des plans de gestion et de préservation de Sarayaku.
Les Kaskirunas
La mise en œuvre de ses plans de gestion et leur adaptation aux conséquences du changement climatique: constituer et renforcer une équipe de gardes forestiers traditionnels, les Kaskirunas, pour l’étude, le monitoring et la surveillance écologique du territoire; pour la planification de ses affectations et de ses utilisations pour l’habitat, l’agriculture, la chasse, la pêche et la cueillette.
La mission des Kaskirunas est de:
- De surveiller l’écosystème afin de détecter à temps toutes les sources possibles de contaminations des sols, des rivières, de l’alimentation des animaux sauvages, etc.
- D’observer la biodiversité, les interactions entre les espèces, le comportement animal, l’impact des activités humaines, etc.
- D’informer le Conseil du Gouvernement et le Département de gestion des ressources naturelles de ses observations.
- De veiller au respect des règles communautaires et du plan de gestion et d’administration déterminant notamment les périodes et les zones autorisées pour la chasse et la pêche, les coupes d’arbres, l’affectation des sols, etc.
- De discerner les conflits potentiels et de les désamorcer.
- De participer à l’agrandissement de la « Frontière de vie ».
Le Kawsak Sacha
La protection durable de l’environnement et du mode de vie de Sarayaku: proposer et promouvoir la création d’une aire naturelle protégée novatrice qui englobe les droits et les visions des populations qui y vivent, renforce et reconnaît leur rôle dans sa gestion et son administration.
Dans de nombreuses régions du monde, particulièrement importantes pour l’équilibre climatique et environnemental, des Peuples autochtones résistent face aux menaces que représente l’exploitation de leurs territoires, amenant la misère, la violence, la perte d’identité, l’immigration au sein de leur communauté et la destruction de l’environnement.
Dans de nombreuses aires protégées uniquement par des normes environnementales minimisées et vulnérables sont développées des stratégies de déplacement et de discrédit des peuples originaires, dévalorisant jusqu’à leur philosophie de vie. Le mythe de grands espaces vides et opulents pousse les décideurs à promouvoir des politiques de colonisation et des projets d’exploitation non tenables.
Les pressions sont fortes pour les convaincre que leur mode de vie est caduc et qu’il est temps pour eux de se convertir en femmes et hommes « modernes et civilisés », participant à l’enrichissement de leur pays. Ces peuples, et nous!, sommes cependant convaincus que leur participation réelle au développement de la nation et au bien-être commun tient précisément dans la préservation de la richesse et de la diversité naturelle et culturelle qu’offrent ces forêts et ses habitants. De leur initiative surgissent des modèles alternatifs propres à leur pensée et à leur mode de vie.
Le projet propose de renforcer cette définition en y apportant de nouveaux concepts issus de la culture et de la philosophie kichwas de « Forêt vivante » qui incorporent des dimensions supplémentaires dans la protection de ces espaces. Il veut trouver les instruments qui permettraient au Peuple de Sarayaku d’exercer pleinement son droit à conserver ses espaces de vie. Il veut promouvoir le rôle des populations indigènes dans les préceptes qui régulent les systèmes des aires naturelles protégées. Les forêts vivantes protégées et préservées sous leur administration doivent être considérées comme libres de toute exploitation et industrie qui atteindraient à leur vie. Dans le cadre de la lutte pour la réduction des émissions de GES et la préservation des puits carbone, il devient également impératif de soumettre ces thèmes à la communauté internationale.
Les partenaires nationaux et internationaux
Nos partenaires dans ce projet financé par le programme Fast Start Solidarité Climat de la Région wallonne, outre le Conseil de gouvernement du Peuple autochtone Kichwa de Sarayaku, sont Frontière de vie et Oro Verde-Allemagne.
Pour des informations plus détaillées sur le Peuple Sarayaku, nous vous invitons à consulter le site de Frontière de vie Belgique et à voir ou revoir Le Chant de la fleur et les vidéos d’Eriberto Gualinga.
Ainsi que les pages de Sarayaku :
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Vous souhaitez également soutenir ce projet, cliquez ici !
Gracias al equipo de comunicacion de Sarayaku para la fotos!
Video sur la Frontière de vie, le Sisa ñambi d’Eriberto Gualinga
Découvrez Nica Beca et nos projets au Nicaragua…
L’agroforesterie
L’agroforesterie représente une alternative de plus en plus souvent appliquée dans ces régions montagneuses pour la préservation des ressources naturelles comme le bois et l’eau. Ce type de culture fournit en même temps une alimentation pour les animaux, réduit l’érosion et l’appauvrissement des sols. Elle a également montré sa capacité à mieux protéger les cultures contre les parasites, les maladies, les pluies diluviennes, la sécheresse, etc., tout en contribuant à la biodiversité.
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La coopérative Ramon Padilla
La coopérative Ramon Padilla est en train de se mettre en place à Cusmapa. Elle rassemble des familles de petits agriculteurs de la région de Cusmapa qui veulent ainsi créer de nouvelles activités génératrices de revenus basées sur les produits issus des surplus des cultures familiale, en visant leur commercialisation locale à un prix juste tant pour le producteur que le consommateur qui ne possède pas de terre. Ce projet propose une alternative économique, sociale et culturelle solidaire favorable à la sécurité alimentaire de toute la région.
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La Déclaration Kawsak Sacha – Forêt Vivante, du peuple de Sarayaku
Depuis des décennies, le peuple de Sarayaku, vivant en pleine forêt amazonienne de l’Equateur, utilise et cherche tous les moyens de protéger pacifiquement son environnement, sa culture, ses savoirs, sa vie et son Sumak Kawsay.
Le 26 juillet dernier, à Quito, le peuple de Sarayaku a déclaré publiquement son territoire « Kawsak Sacha – Forêt Vivante: Être vivant, conscient et sujet de droits ».
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Le Kawsak Sacha est un être vivant, doté d’une conscience, composé de tous les êtres de la forêt, du plus infinitésimale aux êtres les plus grands et suprêmes, incluant les êtres des mondes animal, végétal, minéral, spirituel et cosmique, en intercommunication avec les êtres humains et leur apportant le nécessaire pour revitaliser leurs aspects psychologique, physique et spirituel, rétablissant ainsi l’énergie, la vie et l’équilibre des peuples originaires.
C’est dans les cascades, les lagunes, les marais, les montagnes, les rivières, les arbres et d’autres sites du territoire, qu’habitent les Êtres Protecteurs du Kawsak Sacha. Ils y développent leur propre vie, similaire à celle des êtres humains. Le Kawsak Sacha transmet les savoirs au yachak pour qu’il interagisse avec le monde des Êtres protecteurs de la Forêt afin de maintenir l’équilibre de la Pachamama, de soigner les personnes et la société. Ce savoir est méthodiquement conservé et transmis aux nouvelles générations.
L’équilibre naturel de l’univers, l’harmonie de la vie, la perpétuité culturelle, l’existence des êtres vivants et la continuité du Kawsak Sacha dépendent de la permanence et de la transmission des pouvoirs des Êtres protecteurs de la Forêt. Il revient également à ces Êtres et aux yachak de maintenir une relation de respect et d’équilibre entre les êtres humains et les êtres de la forêt.
Extrait de la déclaration Kawsak Sacha du peuple de Sarayaku.[/themify_quote]
[themify_box]L’objectif principal de cette déclaration est de protéger les espaces de vie de Sarayaku. Il est indissociable de la relation immatérielle qu’entretiennent ses habitants, ainsi que la grande majorité des peuples originaires, avec leur environnement, avec la nature, la forêt et tout ce qui la compose.[/themify_box]
Son territoire est un être vivant, entier, dont les humains ne sont qu’une partie et auquel il faut reconnaitre les mêmes droits.
Ce concept dépasse les notions de conservation classiques, trop figées et ne tenant pas compte de la relation vitale entre la forêt et ses habitants, des écosystèmes toujours en évolution, en interrelation et transformation. Il ne vient pas d’experts extérieurs, est un acte concret de démocratie directe et participative, et reflète la réalité de la vie quotidienne d’un peuple d’Amazonie. Une réalité ni romantisée ni diabolisée, fondée sur des critères de richesse et de bien-être propres à leur culture, faisant face à des menaces multiples d’exploitations industrielles des ressources naturelles, de concessions pétrolières, d’avancements de la construction de routes, de la globalisation du mode de vie occidental, de la colonisation de l’éducation et de la dépossession des savoirs.
Il se base sur divers articles de lois nationales et internationales, sur le droit à la libre détermination, sur la Constitution équatorienne affirmant la plurinationalités de l’État équatorien.
Il rappelle haut et fort l’existence des peuples autochtones et leur rôle primordial dans les défis planétaires auxquels nous sommes tous confrontés afin qu’ils ne soient plus ignorés dans les décisions politiques nationales et internationales.
1. Le Sumak Kawsay est un concept vaste, une expression originaire et propre à Sarayaku, qui signifie la recherche du maintien d’une bonne vie, d’une vie en harmonie; ce qui implique avoir une terre fertile, sans contamination, une vie sans maladie ni faim. C’est l’objectif de l’organisation de Sarayaku et de son « Plan de vie » et est souvent traduit par « Bien-vivre » ou « Vie en harmonie ».
2. Pachamama ou Allpa Mama: Terre Mère
3. Yachak: le sage, le porteur du savoir, une personne qui soigne et qui a suivi un long apprentissage depuis l’enfance. Il est en relation permanente avec les êtres protecteurs de la forêt vivante qui lui transmettent leurs savoirs spécifiques. Souvent traduit par « shaman » ou « homme médecine ».
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Montrez votre soutien à la Forêt vivante en signant ici:
Support the Kawsak Sacha declaration and demand its legal recognition in Ecuador!
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[themify_box color= »yellow »]Du 25 au 29 juillet, près de 200 personnes de Sarayaku ont organisé à Quito une semaine d’activités et d’événements: expositions de photos et d’artisanat, construction d’une maison kichwa, stands divers, conférences, concerts, etc. Les photos sont de l’équipe communication de Sarayaku. [/themify_box]
Nous collaborons activement avec Sarayaku depuis plusieurs années et avec le soutien de l’Agence wallonne de l’air et du climat de la Région wallonne.
Plus d’info: www.kawsaksacha.org
Banques de semences
Les réserves à grains et les banques de semences permettent d’améliorer la conservation des céréales comme le maïs et les haricots, base de l’alimentation de cette population. Les réserves à grains constituent un stock collectif pour que ces céréales restent disponibles même pendant les périodes de crise dues aux sécheresses ou aux pluies diluviennes sans inflation des prix. Les banques de semences quant à elles contribuent à la conservation des semences locales et évitent de devoir recourir au circuit commercial pour replanter, protégeant les paysans de l’inflation, de la spéculation des grands semenciers internationaux et garantissant la préservation des espèces indigènes face à la menace de l’invasion des OGM.
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