Projet de soutien aux étudiants du supérieur avec le programme de bourses Nica Beca.
Bonjour à toutes et tous,
Suite au récent voyage d’Odette et Lou au Nicaragua, qui est un des pays les plus pauvres d’Amérique centrale, nous avons envie de vous rappeler les projets que nous menons la bas, et en particulier le projet de bourse a destination des étudiants universitaires. Nous travaillons avec des communautés du département de Madriz, une région particulièrement aride, plus précisément avec celles de San José de Cusmapa et de Somoto.



Depuis maintenant plus de 30 ans, nous développons ce projet de soutien aux étudiants du supérieur avec le programme de bourse Nica Beca.
Les bourses vont de 30 à 60 USD par mois pour des études supérieures dans diverses universités du pays. Elles sont financées par vos dons! Ces sommes permettent de couvrir en partie les frais de transport, d’alimentation et de fournitures scolaires.
Une bourse d’étude permet un développement personnel, mais participe aussi au développement de la région. En effet des études peuvent transformer un individu, le tirer vers le haut, non seulement lui, mais ses proches avec, lui donnant la possibilité de trouver un travail choisi, d’améliorer le quotidien et ses perspectives de futur. Tout ça se répercutent sur leurs famille que ces étudiant-e-s soutiennent à leur tour.
En 30 ans, il est impressionnant de constater combien de gens dans la région ont bénéficié d’une telle aide et tout ce que cela a changé pour eux!
Le projet vient en aide actuellement à 25 étudiant-e-s, une partie d’entre eux viennent du village d’Unile municipe de Somoto, une autre partie est issue de communautés plus éloignées du municipe de Cusmapa, auxquels s’ajoutent quelques étudiant-e-s malvoyant-e-s de la ville d’Esteli. Tous et toutes sont pris en charge par nos deux coordinatrices sur place Angela Centeno et Isabel Vasquez qui les suivent, les réunissent, considèrent leurs difficultés, mais qui leurs demandent également une participation à la vie sociale du lieu. Ces coordinatrices assurent la partie financière du projet en plus de la partie humaine et technique et nous informent régulièrement à tout niveau.
Afin de faire bénéficier les donateurs d’une réduction fiscale, nous collaborons avec l’asbl ADI (Aide au Développement International) par laquelle transitent les dons.
Pour soutenir les étudiantes et étudiants Nica, vous pouvez verser vos dons avec déduction fiscale à partir de 40€ sur le compte BE95 0000 3947 5158 de l’asbl ADI – Aide au Développement International, Rue Louise Derache,10, 4020 Liège.
➽ Si vous désirez soutenir des étudiants au Nicaragua, faites un versement mensuel!
Contribuez avec nous à une solidarité vivante et concrète en faisant un dont sur notre compte ouvert à l’ASBL ADI BE95 0000 3947 5158 avec la communication NICA BECA.
Vous recevrez une attestation fiscale de la part d’ADI asbl pour tout versement annuel d’au moins 40€.













Nica Beca, soutenez le programme de bourses d’études de la Casa Nicaragua!
Nica Beca Programme de bourses d'études de la Casa Nicaragua
Chères amies, chers amis,
Votre aide précieuse, – MERCI infiniment-, permet à une 30aine de jeunes de milieu défavorisé, d’une région très aride, d’un des pays les plus pauvres d’Amérique Centrale, de poursuivre des études supérieures.
Celles-ci en lien avec le développement de leur région, les transforment, les tirent vers le haut, non seulement eux, mais leurs proches.
Elles leur donnent la possibilité de trouver du travail, d’améliorer leur quotidien, elles se répercutent sur la famille qu’ils épaulent à leur tour. Les bourses financent les frais d’inscription, de déplacement, de logement.
Dans ce Nicaragua où nous sommes engagés depuis la révolution sandiniste, mais qui a dérivé gravement vers des politiques autoritaristes et répressives, soutenir la jeunesse engagée peut faire espérer de nouvelles luttes renouant avec l’esprit émancipateur des années 80.
Ces temps de crise politique et surtout sanitaire met à mal l’éducation dans un pays qui, en outre, subit le bouleversement climatique.
Deux ouragans viennent de détruire 60% des récoltes dans la région de Somoto et Cusmapa qui nous concerne, sans parler de la destruction de maisons et villages entiers plus à l’est (Quilali).
Le repos forcé imposé par les mesures Covid à la Casa Nica n’arrange rien : plus de soirées, ni repas ni anniversaires, et donc aucune rentrée d’argent.
Vu ces circonstances votre soutien est d’autant plus précieux. Pour tout don annuel supérieur à 40€ , vous bénéficiez d’un dégrèvement fiscal de 45€ (sur 100 € versés, 45€ vous seront restitués par les contributions). Au bas, quelques nouvelles de chacun.e, reçues des trois coordinatrices sur place.
Pour continuer à nous soutenir, merci donc de verser vos dons sur le compte BE95 0000 3947 5158 de l’asbl ADI – Aide au Développement International, rue Louise Derache 10, 4020 Liège, avec la communication « NICA BECA »*.
SOMOTO/CUSMAPA (14)
ANGELA se réjouit des parcours de celles et ceux qui arrivent au bout de leurs études :
– Abelardo, termine ses études d’agro-écologie et est engagé dans une ferme par l’Inta.
– William, devenu ingénieur agronome, il étudie les changements climatiques pour Ineter.
– Ricardo, doit rentrer sa thèse pour être officiellement dentiste.
– Elvin, est en 3ème infirmerie mais a déjà une proposition de travail à l’hopital de Somoto.
– Yerson, étudiant ingénieur forestier, il a travaillé à l’identification des dommages des ouragans.
– Deylin, a achevé ses études sociales malgré son accident et sa grossesse.
D’autres poursuivent leur cursus qui s’achèvera dans les prochaines années :
– Gissel, Elmer et Axel (fin en 2021), William (fin en 2022), Jose Moises (2023) → Sciences sociales.
– Elsi (2022) → Langues et littérature / Yerson (2022) → Ingénieur forestier
– Elvin (2022) et Maryuri (2024) → Infirmier
Une mention spéciale pour Miguel, brillant débutant en médecine qui termine sa 1ère année avec plus de 90%. et la satisfaction de voir qu’aucun des 14 n’a abandonné les cours (en présentiel ou en ligne).
La bonne nouvelle c’est qu’aucun.e n’a eu le covid. Cependant, les mesures ont aussi eu des conséquences négatives.: il n’y a pas eu de travaux communautaires, contrepartie prestée par les étudiants dans leur village. Les cours en ligne ont entraîné des coûts supplémentaires (internet -téléphone, gel – alcool – savon – désinfectants – masques). Certaines bourses ont eu du retard vu les difficultés de transfert bancaire. Heureusement, Eric Delahaut, sur place, a, par moments, pu dépanner.
UNILE (11)
ISABEL raconte que cette année a été très difficile autant à cause de la pandémie que des difficultés économiques et politiques. Pourtant, dix sur ses onze étudiants ont continué et traversé cette année
complexe, un seul s’est retiré car il avait des difficultés à suivre les cours en ligne. Ont terminé il y a peu :
– Jordan → études commerciales
– Yorgeli et Alba → formation d’enseignantes
– Jamin → licence en langue et littérature.
Les autres sont en bonne voie pour avoir leur diplôme cette année (pour le premier cité) ou la prochaine:
– Alan → agro-écologie / Liliana → langue et littérature / Maricruz → institutrice / Ramiro → ingénieur civil / Jonatan et Alexi → anglais. Et cinq autres encore jusqu’en 2024.
Tou.tes connaissent nos efforts pour continuer cette aide et nous remercient. Ils craignent pour l’an
prochain qui sera une année de conflits électoraux s’ajoutant aux problèmes économiques.
ESTELI (5)
SONIA, nous donne des nouvelles des étudiant-es malvoyant-es. Seuls trois étudiants universitaires ont pu poursuivre leurs études tout au long de l’année :
– Amilkar → excellent élève, termine la troisième année de psychologie.
– Elvis → il ne lui manque qu’un semestre pour être journaliste.
– Kevin → terminera en février ses études d’anglais.
– Doribel et Eliseth → se sont retirées temporairement de leur 3ème année de journalisme (craignant pour les conditions sanitaires) mais elles comptent bien reprendre une fois la situation normalisée.
Les potagers et les poulaillers familiaux
Les potagers et les poulaillers familiaux, principalement gérés par les femmes, permettent d’améliorer l’alimentation familiale de manière quantitative et qualitative ainsi qu’à générer une source de revenus grâce à la vente des surplus. Ce volet est accompagné de formations à des techniques agricoles durables qui préservent et utilisent au maximum les ressources locales en les protégeant, valorisent la participation des femmes dans l’économie familiale et améliore la santé des enfants en particulier. On y utilise un système d’irrigation au goutte à goutte par gravité, des engrais organiques, le contrôle naturel des maladies et des parasites, grâce à des techniques originales comme la culture dans des pneus, le lombricompostage, les plantes répulsives, etc.
Les pharmacies agricoles
Les pharmacies agricoles et vétérinaires mettent
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Les marchés paysans

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L’agroforesterie
L’agroforesterie représente une alternative de plus en plus souvent appliquée dans ces régions montagneuses pour la préservation des ressources naturelles comme le bois et l’eau. Ce type de culture fournit en même temps une alimentation pour les animaux, réduit l’érosion et l’appauvrissement des sols. Elle a également montré sa capacité à mieux protéger les cultures contre les parasites, les maladies, les pluies diluviennes, la sécheresse, etc., tout en contribuant à la biodiversité.
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La coopérative Ramon Padilla

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La Déclaration Kawsak Sacha – Forêt Vivante, du peuple de Sarayaku
Depuis des décennies, le peuple de Sarayaku, vivant en pleine forêt amazonienne de l’Equateur, utilise et cherche tous les moyens de protéger pacifiquement son environnement, sa culture, ses savoirs, sa vie et son Sumak Kawsay.
Le 26 juillet dernier, à Quito, le peuple de Sarayaku a déclaré publiquement son territoire « Kawsak Sacha – Forêt Vivante: Être vivant, conscient et sujet de droits ».
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Le Kawsak Sacha est un être vivant, doté d’une conscience, composé de tous les êtres de la forêt, du plus infinitésimale aux êtres les plus grands et suprêmes, incluant les êtres des mondes animal, végétal, minéral, spirituel et cosmique, en intercommunication avec les êtres humains et leur apportant le nécessaire pour revitaliser leurs aspects psychologique, physique et spirituel, rétablissant ainsi l’énergie, la vie et l’équilibre des peuples originaires.
C’est dans les cascades, les lagunes, les marais, les montagnes, les rivières, les arbres et d’autres sites du territoire, qu’habitent les Êtres Protecteurs du Kawsak Sacha. Ils y développent leur propre vie, similaire à celle des êtres humains. Le Kawsak Sacha transmet les savoirs au yachak pour qu’il interagisse avec le monde des Êtres protecteurs de la Forêt afin de maintenir l’équilibre de la Pachamama, de soigner les personnes et la société. Ce savoir est méthodiquement conservé et transmis aux nouvelles générations.
L’équilibre naturel de l’univers, l’harmonie de la vie, la perpétuité culturelle, l’existence des êtres vivants et la continuité du Kawsak Sacha dépendent de la permanence et de la transmission des pouvoirs des Êtres protecteurs de la Forêt. Il revient également à ces Êtres et aux yachak de maintenir une relation de respect et d’équilibre entre les êtres humains et les êtres de la forêt.
Extrait de la déclaration Kawsak Sacha du peuple de Sarayaku.[/themify_quote]
[themify_box]L’objectif principal de cette déclaration est de protéger les espaces de vie de Sarayaku. Il est indissociable de la relation immatérielle qu’entretiennent ses habitants, ainsi que la grande majorité des peuples originaires, avec leur environnement, avec la nature, la forêt et tout ce qui la compose.[/themify_box]
Son territoire est un être vivant, entier, dont les humains ne sont qu’une partie et auquel il faut reconnaitre les mêmes droits.
Ce concept dépasse les notions de conservation classiques, trop figées et ne tenant pas compte de la relation vitale entre la forêt et ses habitants, des écosystèmes toujours en évolution, en interrelation et transformation. Il ne vient pas d’experts extérieurs, est un acte concret de démocratie directe et participative, et reflète la réalité de la vie quotidienne d’un peuple d’Amazonie. Une réalité ni romantisée ni diabolisée, fondée sur des critères de richesse et de bien-être propres à leur culture, faisant face à des menaces multiples d’exploitations industrielles des ressources naturelles, de concessions pétrolières, d’avancements de la construction de routes, de la globalisation du mode de vie occidental, de la colonisation de l’éducation et de la dépossession des savoirs.
Il se base sur divers articles de lois nationales et internationales, sur le droit à la libre détermination, sur la Constitution équatorienne affirmant la plurinationalités de l’État équatorien.
Il rappelle haut et fort l’existence des peuples autochtones et leur rôle primordial dans les défis planétaires auxquels nous sommes tous confrontés afin qu’ils ne soient plus ignorés dans les décisions politiques nationales et internationales.
1. Le Sumak Kawsay est un concept vaste, une expression originaire et propre à Sarayaku, qui signifie la recherche du maintien d’une bonne vie, d’une vie en harmonie; ce qui implique avoir une terre fertile, sans contamination, une vie sans maladie ni faim. C’est l’objectif de l’organisation de Sarayaku et de son « Plan de vie » et est souvent traduit par « Bien-vivre » ou « Vie en harmonie ».
2. Pachamama ou Allpa Mama: Terre Mère
3. Yachak: le sage, le porteur du savoir, une personne qui soigne et qui a suivi un long apprentissage depuis l’enfance. Il est en relation permanente avec les êtres protecteurs de la forêt vivante qui lui transmettent leurs savoirs spécifiques. Souvent traduit par « shaman » ou « homme médecine ».
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Montrez votre soutien à la Forêt vivante en signant ici:
Support the Kawsak Sacha declaration and demand its legal recognition in Ecuador!
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[themify_box color= »yellow »]Du 25 au 29 juillet, près de 200 personnes de Sarayaku ont organisé à Quito une semaine d’activités et d’événements: expositions de photos et d’artisanat, construction d’une maison kichwa, stands divers, conférences, concerts, etc. Les photos sont de l’équipe communication de Sarayaku. [/themify_box]
Nous collaborons activement avec Sarayaku depuis plusieurs années et avec le soutien de l’Agence wallonne de l’air et du climat de la Région wallonne.
Plus d’info: www.kawsaksacha.org
Banques de semences
Les réserves à grains et les banques de semences permettent d’améliorer la conservation des céréales comme le maïs et les haricots, base de l’alimentation de cette population. Les réserves à grains constituent un stock collectif pour que ces céréales restent disponibles même pendant les périodes de crise dues aux sécheresses ou aux pluies diluviennes sans inflation des prix. Les banques de semences quant à elles contribuent à la conservation des semences locales et évitent de devoir recourir au circuit commercial pour replanter, protégeant les paysans de l’inflation, de la spéculation des grands semenciers internationaux et garantissant la préservation des espèces indigènes face à la menace de l’invasion des OGM.
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Anciens étudiants de Nica Beca
QUELQUES ANCIENS ÉTUDIANTS BOURSIERS
C’est en rencontrant les anciens étudiants qu’on se rend compte de ce qu’ils sont devenus, du chemin parcouru, de la pertinence des bourses d’étudiants…
Cette liste n’est pas exhaustive.


Il a fait son mémoire avec le projet CLISSA (Sécurité et souveraineté alimentaire) de l’Unicam en vue de l’obtention de son diplôme. Il y a travaillé comme stagiaire pendant un an. Il a ensuite travaillé comme bénévole. Il travaille actuellement pour la Fondation Fabretto. Il est ingénieur dans un projet de formation des jeunes des campagnes en agriculture durable en lien avec l’éducation secondaire.












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Amélioration des infrastructures

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